De nouvelles classes arrivent à l’école primaire

Depuis quelques années, le constat se généralise dans les écoles : les enfants ne tiendraient plus en place. C’est pourquoi Cécile Gauchou, une enseignante à l’école primaire, a décidé de réaménager les deux salles de classe dont elle dispose pour en faire un espace « adapté aux besoins de chacun » en utilisant la méthode de la classe flexible.

  Mais pourquoi aménager des espaces différents plutôt que d’enseigner aux enfants à être plus calmes ? « Certains adultes ne supporteraient pas de rester assis six heures par jour sans avoir le droit de bouger. L’aménagement flexible se pratique dans les espaces de travail alors pourquoi ne pas le faire à l’école ? » répond Cécile Gauchou.

  Ces classes flexibles ne se résument pas à de nouveaux meubles. Dans celle de Cécile Gauchou, les élèves peuvent, par exemple, s’asseoir sur le siège de leur choix pour écouter l’enseignante, tout en manipulant des objets. Puis ils peuvent décider de circuler librement ou de s’installer où ils le souhaitent dans une seconde salle avec des espaces selon les activités : un coin bibliothèque avec des fauteuils et des couvertures, un coin informatique et des petites tables. « On a l’habitude de s’intéresser aux besoins intellectuels mais jamais corporels de l’enfant. Certains ont besoin de toucher quelque chose pour être tout à fait à l’écoute du cours. Cette organisation respecte l’individualité, la nécessité de mouvement, tout en favorisant le travail en ateliers ou en petits groupes. »

Néanmoins, pour Cécile Gauchou, les débuts ont été difficiles. « Les élèves étaient surexcités, ils se disputaient pour les sièges. Mais une fois la nouveauté passée, ce matériel est devenu aussi banal pour eux qu’une paire de ciseaux. » Aujourd’hui, l’enseignante ne reviendrait en arrière pour rien au monde. « J’ai dû réorganiser ma façon de faire, et cela me demande toujours plus de préparation à l’avance, comme je dois individualiser les activités. Mais les enfants sont plus autonomes puisqu’ils doivent apprendre à choisir ce qui leur correspond le mieux. Ils travaillent à leur rythme et, depuis qu’ils peuvent se déplacer, ils vont spontanément vers leurs camarades pour les aider, en leur proposant des solutions différentes des miennes. Pendant le temps commun où ils doivent rester attentifs, le fait d’être assis plus confortablement les rend bien plus calmes qu’avant. Et je suis convaincue que cela a contribué à améliorer leurs résultats. »

Un doute subsiste : ces privilégiés sauront-ils, le temps du collège venu, s’adapter à un environnement classique ? « Je pense que d’ici là, ils auront gagné en maturité, notamment grâce à leur autonomie. Et puis, au collège, les mouvements sont plus fréquents : on change de classe toutes les heures ! » rassure Cécile Gauchou.

                                D’après www.lepoint.fr

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2 Pour défendre son initiative, Cécile Gauchou s’appuie sur une méthode qui s’applique dans les...

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3 D’après l’article, la méthode de la classe flexible permet principalement aux enfants de mieux...

• s’amuser.
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4 Avec cette nouvelle organisation, dans les premiers temps, les enfants étaient...

• très agités.
• plutôt étonnés.
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5 Selon Cécile Gauchou, la méthode de la classe flexible implique davantage de...

• travail.
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6 D’après Cécile Gauchou, la classe flexible rend les élèves plus autonomes et...

• créatifs.
• solidaires.
• énergiques.

7 Selon Cécile Gauchou, le passage des élèves au collège...

• sera un grand changement.
• devra être très bien organisé.
• aura lieu assez naturellement